Le gouvernement français a définitivement tiré un trait sur l’écotaxe pour mieux introduire le péage de transit. Ce dernier portera sur 4.000 kilomètres de routes au lieu des 15.000 km prévus au départ.
Dès le 1er janvier 2015, le péage de transit entrera en vigueur pour les véhicules utilitaires se rendant sur les principaux axes routiers français, soit 4.000 km de routes nationales mais aussi quelques départementales. L’objectif du gouvernement français est de soumettre les itinéraires de grand transit, ceux subissant un transit de plus de 2.500 camions par jour, au péage. La Bretagne, où la contestation contre l’écotaxe était le plus intense, est relativement épargnée par le péage de transit.
Alors que l’écotaxe devait alimenter les caisses de l’état français de plus ou moins 800 millions, les recettes avec le nouveau système sont estimées à seulement 550 millions d’euros. Une diminution sensible qui devrait amener l’état français à renoncer à certains projets d’infrastructure. En ce qui concerne la tarification pour les utilisateurs, elle sera en moyenne de 13 centimes par kilomètre, avec une différenciation prévue en fonction de la distance parcourue, du nombre d’essieux et du niveau de pollution du camion.